27 février 2007
#62 - And the award goes to...
Oscars 2006... après avoir du me priver du direct à cause des ces idiots de Betv, m'y voici enfin. Oh, je sais que je ne serais pas d'accord avec tout, je sais que mes favoris ne sont même pas nominés (où est "The Prestige"??!), mais j'aime ça les remises de prix, et puis c'est quand même un peu plus glamour que les Césars! Surtout que cette année étrangement j'ai vu tous les films nommés aux principaux Oscars alors qu'aux Césars: "Lady Chatterley", grand vainqueur, n'est même pas encore sorti chez nous, j'ai loupé "Ne le dis à personne" et je me suis dispensé d'"Indigènes".
Alors voilà, Martin Scorsese a gagné. Enfin. Il est un des plus grands réalisateurs de l'histoire, personne ne pouvait le lui enlever, mais cette fois les honneurs de la profession lui sont rendu avant qu'il ne soit trop tard (spécial dédicace à Stanley Kubrick et Alfred Hitchock, éternels perdants...). "The Departed" est un film sublime, justement une oeuvre qui prouve le pouvoir de la mise en scène puisque Scorsese a sublimé le déjà formidable film de Lau et Mak (à ce titre l'oscar du scénario adapté est plus discutable). Scorsese est parvenu à livrer une oeuvre fraiche et dynamique dans un sillon qu'il a déjà tant creusé (le film de gangster donc) et il a emporté dans son sillage sa prodigieuse monteuse attitrée, Thelma Schoonmaker (vision surprenante que cette petite grand-mère recevant son oscar pour un film aussi violent et rythmé).
Mais surtout, il y a cette photo, ces instants. Le club des 4 réuni sur la scène. le trio des "jeunots" remettant le prix à l'ainé. Cette image vaut pour moi des dizaines de cérémonies au palmarés finalement vite oublié, car ces quatres hommes (et surtout celui de droite on le sait) sont en grande partie responsable du fait que je me casse le cul à essayer de faire du cinéma. Dans les années 70 ils ont révolutionné le septième art, tout autant que les néo-réalistes ou la Nouvelle Vague, et cet héritage je voudrais modestement le faire mien. Depuis, chacun a suivi sa route, on peut les critiquer (salut Steven...), mais certainement pas les accuser d'avoir tourné en rond. Ils ont continué d'être des pionniers et les voir réunis suffit à m'inspirer et à me redonner un coup de booster pour quelques semaines!
PS: Autre motif de satisfaction, l'oscar des effets spéciaux enfin accordé à John Knoll ("Pirates des Caraïbes 2") très injustement boudé pour son travail sur la nouvelle trilogie "Star Wars" et aussi co-créateur de Photoshop (le monde est petit!).
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